Israeli workers prepare humanitarian supplies to be delivered in Gaza on Tuesday.
The statement, posted on Prime Minister Ehud Olmert's Web site, said Olmert decided to accept a proposal from security advisers to open the corridor.
It said a path into Gaza, where Israel launched a ground offensive against Hamas militants on Saturday, "will be opened for a specific period of time, during which the population can receive the aid."
The statement also said Olmert spoke Tuesday with U.S. Secretary of State Condoleezza Rice to "update her on political and military developments," including the humanitarian situation.
Hospital workers reported Tuesday that far more civilians than Hamas fighters were arriving at hospitals for treatment.
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Food, water, medicine and electricity shortages have been reported throughout Gaza during the campaign, in which nearly 600 Palestinians have been killed and another 2,750 wounded, according to medical sources.
Jerusalem has been under intense international pressure to let goods pass, because of shortage of food, medicines and fuel.
"There are food shortages. ... The health system is overwhelmed. The people here don't have electricity," Mohammed El-Halaby, program manager for humanitarian group World Vision, said earlier this week.
El-Halaby said several power lines and water pumps were damaged during last week's airstrikes, which preceded the ground incursion.
Gaza : Israël accepte d'ouvrir un couloir humanitaire
06/01/2009 | Mise à jour : 23:53 | Commentaires 93 | Ajouter à ma sélection
Crédits photo : AP
L'armée israélienne a intensifié mardi ses bombardements contre la bande de Gaza, touchant trois écoles de l'ONU où au moins 40 Palestiniens ont péri. Selon les services d'urgence palestiniens, au moins 660 personnes ont été tuées depuis le début de l'offensive israélienne.
Nicolas Sarkozy a poursuivi sa tournée diplomatique afin d'obtenir un cessez-le-feu. En Syrie, il a exhorté Damas à faire pression sur son allié du Hamas pour que la paix revienne dans la bande de Gaza. Le président français est ensuite retourné en Egypte pour poursuivre les discussions. Au terme de cette seconde entrevue, le président égyptien, Hosni Moubarak, a invité Israël à discuter de la sécurité à la frontière palestino-égyptienne et a proposé un plan de cessez-le-feu immédiat.
Tôt mercredi, heure locale, Israël accepte d'ouvrir un «corridor humanitaire» vers la Bande de Gaza.
Retrouvez le film de la journée de mardi :
23h30 : Israël accepte l'ouverture d'un couloir humanitaire. Face à l'ampleur de la crise humanitaire dans la bande de Gaza, le premier ministre israélien Ehoud Olmert annonce l'ouverture d'un couloir humanitaire pour permettre à la population de se fournir en produits de première nécessité.
Les services d'Ehoud Olmert ont annoncé dans un communiqué que l'idée d'un corridor humanitaire venait du Conseil de sécurité des Nations unies, et que le Premier ministre l'avait acceptée.
Selon ce projet, Israël suspendrait ses attaques dans des zones spécifiques de la Bande de Gaza pour permettre à la population de s'approvisionner.
22h21 : Paris demande à l'ONU de ne pas faire de proposition hâtive. «La France, en tant que président du Conseil de sécurité de l'ONU, demande que, tant que des discussions ont lieu entre les parties concernées, on ne se hâte pas à obtenir une résolution qui compliquerait la tâche», a dit lors d'une conférence de presse Nicolas Sarkozy à l'issue de sa rencontre avec le président Hosni Moubarak. Une réunion du Conseil de sécurité est en effet prévue cette nuit.
21h57 : Moubarak propose un cessez-le-feu. A l'issue de sa rencontre avec le président français, le président égyptien a proposé un «cessez-le-feu» qui permettrait à l'aide humanitaire d'être acheminée dans la bande de Gaza.
Hosni Moubarak a aussi invité les factions palestiniennes, notamment le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas et le mouvement islamiste Hamas, à reprendre leurs pourparlers de réconciliation.
21h33 : L'Egypte invite Israéliens et Palestiniens à se réunir dans les heures qui viennent. Hosni Moubarak invite les dirigeants israéliens à à discuter de la sécurité de la frontière palestino-égyptienne, a annoncé Nicolas Sarkozy, au terme de sa seconde entrevue avec le président égyptien. Les Israéliens considèrent cette zone comme la principale voie d'approvisionnement en munitions des islamistes du Hamas.
L'ouverture de ces discussions permet, selon Paris, d'entrevoir un adoucissement de la position de l'Etat hébreu, qui refuse la trêve proposée notamment par la France et l'Europe sans assurance d'un arrêt des tirs palestiniens sur son territoire.
Hosni Moubarak entend «aboutir à des accords et garanties qui feraient cesser l'escalade actuelle». Les garanties devraient inclure «de sécuriser les frontières» et «l'ouverture des points de passage frontaliers et la levée du siège» dans la bande de Gaza. L'invitation de l'Egypte constitue, selon la présidence française, la première étape d'un plan de paix conjoint franco-égyptien.
21h30 : Ban Ki-moon proteste. Le secrétaire général de l'ONU a jugé «totalement inacceptables» les attaques contre trois écoles de l'ONU dans la bande de Gaza par les forces israéliennes
20h43 : Al-Qaida appelle à des attentats anti-occidentaux. «Frappez les intérêts des sionistes et des croisés partout où vous le pouvez !», a exhorté Ayman al Zaouahiri, le numéro 2 du mouvement, dans un enregistrement audio posté sur des sites internet. Le bras droit d'Oussama ben Laden a qualifié l'opération «Plomb durci» de «croisade des Ocidentaux contre l'islam» et a reproché à Barack Obama d'être complice de l'offensive.
20h00 : Obama promet de sortir de son silence, après son investiture. «La mort de civils à Gaza et en Israël est une source d'inquiétude profonde pour moi. Et après le 20 janvier, j'aurai beaucoup de choses à dire sur le sujet», a déclaré le président-élu..
19h56 : 635 morts depuis le début de l'opération «Plomb Durci». Au moins 660 Palestiniens ont été tués et 2.950 autres blessés dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza depuis son lancement le 27 décembre, selon un nouveau bilan.
19h29 : Chavez veut voir Peres devant la CPI. Le président vénézuélien Hugo Chavez a estimé que le président d'Israël et son homologue américain devrait être «traduit devant la Cour pénale internationale» (CPI) de La Haye à la suite de l'offensive israélienne.
19h20 : Gordon Brown «optimiste». Le premier ministre britannique s'est déclaré «optimiste» sur les chances de trouver les modalités d'un cessez-le-feu à Gaza, estimant que le Proche-Orient vivait sa période «la plus sombre».
19h13 : Ecole de l'ONU visée : Tsahal aurait répondu à des tirs de mortiers. «Selon, les premiers éléments dont nous disposons, il y a eu des tirs hostiles contre une de nos unités depuis le bâtiment de l'ONU. Notre unité a répondu», a affirmé le porte-parole du gouvernement israélien. «Il y a eu ensuite des explosions, sans commune mesure avec l'artillerie que nous avons utilisé». Toutes «les spéculations» étaient possibles sur la raisons de ces explosions, a ajouté Tsahal, en allusion à la possible présence d'explosifs dans l'école.
18h50 : L'armée israélienne attaquerait des médecins. Selon l'ONG israélienne Physicians for Human Rights (PHR), des équipes médicales venant en aide à des blessés dans la bande de Gaza ont été attaquées par l'armée israélienne. Interrogée sur le rapport, l'armée israélienne n'a pas réagi directement mais a insisté sur le fait qu'elle faisait «tout ce qui est en son pouvoir pour éviter de blesser des civils» et a accusé le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, d'utiliser des civils comme «boucliers humains».
18h30 : Washington se veut prudent. La Maison-Blanche s'est dite confiante dans le fait qu'Israël prenait ses précautions envers les civils et a incité à ne pas tirer de conclusions hâtives après l'attaque qui a tué au moins 40 personnes dans une école de la bande de Gaza.
18h20 : Le Danemark prêt à envoyer des policiers. Le Danemark est prêt à envoyer des policiers patrouiller à la frontière entre Gaza et l'Egypte afin d'empêcher la contrebande d'armes en cas de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.
16h52 : Olmert repose ses conditions. Le premier ministre israélien Ehud Olmert a réitéré ses deux critères pour cessez-le-feu à Gaza : arrêt du «terrorisme» et arrêt de la contrebande d'armes du Sinaï égyptien vers Gaza.
16h51 : Nicolas Sarkozy déterminé. Le président français a affirmé que l'attaque israélienne contre une école de Gaza qui a provoqué la mort d'une quarantaine de personnes qui s'y étaient réfugiées ne faisait que «renforcer» sa «détermination à ce que tout ceci s'arrête».«Je suis persuadé qu'il y a des solutions, on n'en est pas loin. Il faut simplement qu'un des acteurs commence pour que ça aille dans le bon sens», a-t-il poursuivi.
16h47 : Un militaire israélien tué. Un soldat de Tsahal a été abattu et quatre blessés dans un accrochage avec des combattants palestiniens au nord de Gaza-ville, portant à six le nombre de militaires israéliens ayant péri dans le conflit.
16h37 : Les négociations sont «difficiles». Les négociations sur un accord de cessez-le-feu humanitaire dans la bande de Gaza sont «difficiles», a admis la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. «Nous ne laisserons pas tomber la population, nous avons mis beaucoup de pression sur les Israéliens pour ouvrir les points de passage, mais c'est aussi un problème de faire parvenir tous les produits de base à la population», a souligné la commissaire.
16h24 : la Maison-Blanche pas convaincue par la tournée de Sarkozy. La Maison Blanche a persisté à réclamer un cessez-le-feu qui soit «durable» entre Israël et le Hamas, se gardant de souscrire à l'idée d'une trêve humanitaire pour soulager la bande de Gaza. Washington s'est montré réservé devant les efforts entrepris par le président français. «Nous n'avons pas jugé constructives ou utiles des discussions avec les Syriens. Si le président Sarkozy réussit à obtenir de la Syrie qu'elle cesse de soutenir le Hamas ou le Hezbollah, ce serait bien».
16h23 : 635 morts depuis le début de l'opération «Plomb Durci». Au moins 635 personnes ont été tuées et plus de 2.900 autres blessées dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza depuis son lancement le 27 décembre, ont affirmé les services d'urgence palestiniens.
16h04 : Ecole bombardée de l'ONU, le bilan s'alourdit. Au moins 43 personnes qui s'étaient réfugiées dans une école gérée par l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, ont été tuées dans une attaque israélienne dans le secteur. Un appareil israélien a tiré quatre roquettes dans le périmètre de l'école Al-Fakhoura à Jabaliya dans laquelle s'était réfugiées des centaines de Palestiniens fuyant les combats. Des dizaines d'entre eux se trouvaient devant l'école lorsque l'attaque israélienne a eu lieu.
15h57 : «La position américaine est inconsciente». Un membre de la famille royale saoudienne, ancien ambassadeur du royaume aux Etats-Unis, a fustigé «l'inconscience» de la position américaine sur le conflit dans la bande de Gaza. «L'administration Bush vous a laissé un héritage dégoûtant.C'est assez, aujourd'hui nous sommes tous des Palestiniens et nous cherchons le martyre pour Dieu et pour la Palestine, à la suite de ceux qui sont morts à Gaza»
15h30 : La ligue arabe accuse les Etats-Unis. La Ligue arabe reproche à Washingtonde bloquer l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution sur un cessez-le-feu à Gaza, pour permettre à Israël «de poursuivre son agression». La ligue a également réagi aux déclarations de Tony Blair, le représentant du Quartette pour le Proche-Orient, qui souhaitait une «action claire» permettant de couper les tunnels de contrebande entre l'Egypte et Gaza, qui permettent l'approvisionnement en armes du Hamas. Ces déclarations «visent d'un côté à créer des problèmes à l'Egypte et d'un autre côté à présenter des propositions dont ils savent qu'elles ne peuvent être acceptées par le Hamas».
15h29 : 20 Palestiniens tués dans une attaque. Au moins 20 personnes, qui s'étaient réfugiées dans une école gérée par l'ONU dans le nord de la bande de Gaza, ont été tuées dans une attaque israélienne dans le secteur.
15h27 : «Une voie très étroite vers un cessez-le-feu». Le premier ministre français François Fillon a estimé qu'il existait «une voie très étroite vers un cessez-le-feu» à Gaza, justifiant que le président Nicolas Sarkozy retourne en Egypte pour rencontrer à nouveau son homologue Hosni Moubarak.
15h20 : Rice se rend à l'ONU. La secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice, se rend mardi à New York pour des consultations à l'ONU sur les tentatives de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza,américain. La chef de la diplomatie américaine rencontrera notamment le président palestinien Mahmoud Abbas.
15h07 : La France débloque une aide humanitaire d'urgence. Paris a proposé une aide d'urgence de trois millions d'euros. Un million d'euros est donné au bureau des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), un million au Programme alimentaire mondial (PAM) et un million à des organisations non-gouvernementales (ONG)
14h57 : Trois cliniques mobiles danoises bombardées. Trois cliniques mobiles de l'organisation caritative danoise Folkekirkens Noedhjaelp (DanChurchAid) à Gaza ont été détruites dans la nuit par l'armée israélienne. Ces bombardements n'ont pas fait de victimes parmi le personnel soignant de ces cliniques. Le responsable de l'organisation s'est déclaré «profondément choqué» par ces bombardements israéliens qui violent la Convention de Genève».
14h32 : La population de Gaza vit une «crise humanitaire totale». Un nombre croissant de civils sont tués dans la bande de Gaza et pris au piège d'une crise humanitaire «totale», a dénoncé le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR). Les personnels du CICR à Gaza ont décrit la nuit de lundi à mardi comme «la plus effrayante jusqu'ici» alors qu'ils s'entassaient dans des refuges précaires en craignant d'être frappés par les bombardements.
L'artillerie israélienne en train de pilloner le sud de la bande de Gaza. Crédits photo : AP
14h22 : Olmert met en garde le Hezbollah libanais. Le premier ministre israélien Ehud Olmert a lancé contre toute éventuelle ouverture d'un nouveau front à la frontière nord d'Israël. «Que nul ne se méprenne quant à notre détermination sur tous (les) fronts. Nous espérons vraiment que personne ne tentera de tester notre détermination et notre capacité de réaction», a-t-il souligné.
14h13 : Trois responsables du Hamas arrêtés en Cisjordanie. Trois responsables du Hamas, dont un député et un maire, ont été arrêtés par Tsahal dans la région de Ramallah, en Cisjordanie.Ces arrestations portent à 37 le nombre de députés du Hamas de Cisjordanie détenus par Israël, pour la plupart depuis plusieurs années. Le Hamas a remporté 74 des 132 sièges au Conseil législatif palestinien (CLP) aux élections législatives de janvier 2006.
14h12 : Manifestation d'enfants à Beyrouth. Des milliers d'écoliers de 6 à 13 ans se sont rassemblés à l'appel du Hezbollah chiite libanais devant le siège de l'ONU à Beyrouth pour dénoncer l'offensive israélienne. Ils ont remisune lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, où ils réclament «la fin de l'agression israélienne» et la levée du blocus imposé à la bande de Gaza. Les enfants portaient des roquettes palestiniennes Qassam et des armes automatiques factices ainsi que des photos d'enfants tués dans les raids israéliens.
14h11 : Une famille de Gaza décimée par les raids. Au moins douze membres de la famille Daya, dont sept enfants âgés de un à 12 ans, ont été tués dans le bombardement israélien de leur maison à Gaza, ont indiqué des sources médicales. Un commandant du Hamas et membre de cette famille, Abou Hamza, habitait dans la maison visée mais avait fui avec sa femme et ses enfants au début de l'opération israélienne le 27 décembre.
14h10 : Nicolas Sarkozy va retourner en Egypte. Le président français retourne, mardi, après sa visite au Liban, en Egypte, étape finale non prévue de sa tournée express au Moyen-Orient, a confirmé le chef de l'Etat.
13h36 : Barak déterminé à aller jusqu'au bout. «Nous avons lancé cette opération pour asséner un coup dur au Hamas, pour changer les conditions de vie dans le sud du pays, pour apporter le calme et la sécurité aux citoyens et stopper la contrebande d'armes vers la bande de Gaza», a répété Ehud Barak, ministre israélien de la Défense.«Nous avons fixé ces objectifs et avons l'intention de les atteindre» a-t-il souligné, au onzième jour de l'opération israélienne.
13h24 : Sarkozy à Beyrouth. Le président français est arrivé mardi après-midi à Beyrouth dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient. Il était un peu plus tôt en Syrie.
Nicolas Sarkozy et Bachar al-Assad, mardi à Damas.Crédits photo : AFP
13h16 : Sarkozy contre une «importation» du conflit. Le président français assure qu'il «ne saurait tolérer» que le conflit au Proche-Orient «se traduise par des violences communautaristes» en France, après qu'une voiture incendiée a été lancée dans la nuit contre une synagogue à Toulouse.
13h06 : Un débat à l'Assemblée nationale française. Le principe d'un débat sur la situation à Gaza a été accepté même si la date n'est pas encore arrêtée, a-t-on appris à l'issue de la conférence des présidents au Palais-Bourbon. Ce débat a été demandé par le président du groupe GDR (PCF et Verts), Jean-Claude Sandrier. Le principe a été accepté, la date restant à définir en fonction des disponibilités du ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. De son côté, le patron du groupe PS, Jean-Marc Ayrault, a proposé «l'envoi en Israël et en Palestine» d'une délégation de parlementaires tous groupes politiques confondus. Cette proposition a elle aussi été acceptée, sur le principe.
12h51 : Le point sur la situation sur le terrain. À la mi-journée, les combats auraient causé la mort d'au moins 21 personnes dans la bande de Gaza, selon des sources hospitalières et l'ONU. Des chars se sont rapprochés de Khan Younès et Dir el Balah, dans le sud et le centre de Gaza, mais ils étaient encore à plusieurs kilomètres de ces villes, selon des témoins. Une information qui contredit des témoignages rapportés plus tôt ce matin (voir 5h35).
L'armée israélienne continue de pilonner la bande de Gaza, alors que les troupes au sol se rapprochent des bassins de population les plus importants.
12h15 : Le message de Benoît XVI. Le pape a affirmé qu'il voulait encourager les «efforts de ceux (...) qui cherchent à aider les Israéliens et les Palestiniens à accepter de s'asseoir autour d'une table et de parler», à l'issue de la prière de l'angélus place Saint-Pierre.
L'aviation israélienne a bombardé le centre-ville de Gaza, ciblant à nouveau le complexe des «Saraya» relevant du Hamas. Crédits photo : AFP
12h11 : Une «tragédie horrible». Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), John Ging, a déploré une «tragédie horrible qui empire à chaque instant» dans la bande de Gaza. «Les gens affluent constamment avec plus de blessures. C'est incroyable», a affirmé John Ging aux journalistes, après une visite au principal hôpital de Gaza, celui de Chifa. «Je suis choqué par ce que je viens de voir et d'entendre. Nous avons atteint un stade où l'inhumanité est visible et choquante en ce qui concerne la nature des blessures, leur brutalité et leur ampleur», a-t-il dit.
12h08 : Sarkozy appelle la Syrie à peser sur le Hamas. Le président français, en visite à Damas avec le haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) Javier Solana, a appelé la Syrie à faire pression sur son allié du Hamas pour que la paix revienne dans la bande de Gaza. Nicolas Sarkozy s'était auparavant entretenu avec le président syrien Bachar al-Assad.
11h58 : Les journalistes étrangers toujours interdits d'entrée. Israël a maintenu mardi l'interdiction faite aux journalistes étrangers d'entrer dans le territoire de Gaza en situation de guerre, en dépit d'un récent arrêt de la Cour suprême l'enjoignant de revenir sur cette décision. L'Association de la presse étrangère (FPA) a vivement protesté contre cette interdiction, et le responsable du Bureau de presse gouvernemental lui a répondu qu'Israël ne voulait pas risquer la vie de ses soldats pour protéger les journalistes.
9h59 : Un officier israélien tué. Un officier israélien a été tué dans la bande de Gaza, selon les indications du porte-parole de l'armée. Ce décès porte à cinq le nombre de soldats de Tsahal morts depuis le déclenchement de l'offensive israélienne.
9h48 : Sarkozy arrive à Damas. Le président français Nicolas Sarkozy arrive à Damas dans le cadre de sa tournée au Proche-Orient pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il doit s'entretenir immédiatement avec son homologue syrien Bachar al-Assad.
9h42 : Écoles bombardées : cinq Palestiniens tués. Cinq Palestiniens ont été tués dans le bombardement de deux écoles gérées par l'ONU à Khan Younès et à Gaza-ville, selon un porte-parole de l'ONU et une source médicale.
9h28 : Une roquette s'abat à 45 km de Gaza. Une roquette palestinienne s'est pour la première fois abattue à plus de 45 km au nord-est de la bande de Gaza en tombant sur la ville israélienne de Gedera, blessant un nourrisson, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne. Trois autres roquettes tirées de la bande de Gaza se sont abattues mardi sur le sud d'Israël sans faire de blessé, ont ajouté les services de secours israéliens..
8h21 : Le Hamas peut tirer des roquettes pendant des semaines. Le Hamas est en mesure de tirer des roquettes contre Israël pendant encore plusieurs semaines, selon un rapport des renseignements militaires dont le quotidien Maariv a rendu compte mardi. Un rapport présenté lundi à la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense.
Devant l'ambassade d'Israël aux Philippines, une manifestation contre l'offensive de Tsahal à Gaza.Crédits photo : AFP
7h53 : 130 combattants du Hamas tués depuis samedi. L'armée israélienne affirme avoir tué 130 combattants du Hamas depuis le début de son offensive terrestre dans la bande de Gaza samedi soir. Plus de 560 Palestiniens ont été tués et plus de 2.700 blessés dans la bande de Gaza, selon les services d'urgences palestiniennes.
5h35 : Des chars israéliens à Khan Younès. Des chars israéliens sont entrés peu avant l'aube dans Khan Younès, la plus grande ville du sud de la bande de Gaza, ont affirmé des témoins à l'Agence France-Presse. Les blindés se sont heurtés dans ce bastion du Hamas aux tirs des combattants palestiniens, ont-ils affirmé. Des combats ou des bombardements étaient signalés mardi matin dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, après que de violents affrontements eurent éclaté lundi soir pour la première fois dans la ville de Gaza. L'armée israélienne a dit n'avoir «aucune information».
4h19 : Sept palestiniens tués par un obus. Sept combattants palestiniens ont été tués ce matin par un obus tiré par un char israélien dans la localité deDeir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, ont annoncé des témoins et des médecins palestiniens. Des témoins ont affirmé que les victimes étaient quatre militants du Hamas et deux membres du Jihad islamique, ainsi qu'un autre homme. Dans un village proche de Khan Younès, une maison appartenant à un membre du Hamas a été touchée par une frappe aérienne israélienne, ont affirmé des témoins, qui n'ont donné aucune précision sur d'éventuelles victimes. Par ailleurs, huit Palestiniens ont été tués par une frappe aérienne et un tir d'obus de char à Jabaliya, selon des témoins et des sources médicales.
Soumis aux tirs de l'armée israélienne, plusieurs secteurs de Gaza-ville en proie aux flammes dans la nuit de lundi à mardi. Crédits photo : AP
2h07 : Tsahal tue trois de ses propres soldats.Trois militaires israéliens, issus d'une unité d'élite, ont été tués et 24 ont été blessés lundi soir dans le nord de la bande de Gaza, lorsqu'un char israélien a fait feu par erreur sur leur position, a annoncé l'armée israélienne. L'un des blessés est dans un état critique. Selon des témoins la précision n'a pas été donnée par l'armée - l'incident s'est produit à Choujaïya, un quartier de l'est de la ville de Gaza, qui est encerclée par les chars israéliens. En début de soirée, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, avait affirmé avoir tué «10 soldats» et blessé 30. Israël s'était alors refusé à tout commentaire. Au total, quatre militaires israéliens ont péri et 79 autres ont été blessés depuis le début de l'offensive terrestre dans la bande de Gaza, selon le bilan officiel israélien - incluant les soldats tués et blessés par le char.
Choujaïya, comme le quartier voisin de Zeïtoun, a été selon des témoins le théâtre de combats intenses dans la soirée de lundi. Les résidents de ces quartiers ont fait état de puissantes explosions et de bombardements fréquents de l'artillerie et de l'armée de l'air israéliennes. Selon l'AFP, il s'agit des plus importants raids aériens israéliens depuis le lancement des opérations terrestres.
0h03 : Olmert pose des conditions à un cessez-le-feu. En dépit des pressions internationales, le premier ministre israélien, Ehud Olmert, a rejeté lundi tout cessez-le-feu dans la bande de Gaza sans une assurance de l'arrêt total des tirs de roquettes palestiniennes contre l'État hébreu, lors d'une rencontre avec le président français Nicolas Sarkozy. (Lire l'article : Des exigences inconciliables)
AGENCIAS - Nueva York / Sharm El-Sheikh - 07/01/2009 La secretaria de Estado estadounidense, Condoleezza Rice, ha expresado este miércoles (madrugada en España) el respaldo de la Casa Blanca al plan de mediación hecho público horas antes por el presidente egipcio Hosni Mubarak para lograr un alto el fuego entre Israel y Hamás en Gaza, informa el diario israelí Haaretz en su página web. Tres jóvenes de una familia han muerto esta mañana en un bombardeo israelí contra una escuela de la Agencia de las Naciones Unidas para los Refugiados Palestinos en Gaza. Horas después, Israel ha repetido esta acción. Un tanque ha disparado un proyectil contra otra escuela de la ONU. En este segundo ataque han muerto unas 40 personas. - AGENCIA ATLAS "Necesitamos urgentemente lograr un alto el fuego que se prolongue en el tiempo y que traiga seguridad real" a la región, ha dicho Rice ante el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas, antes de que culminase la reunión sin acuerdo sobre una salida a la crisis en Gaza. "Recomendamos y elogiamos el comunicado del presidente de Egipto y debemos continuar con esa iniciativa", ha dicho la jefa de la diplomacia estadounidense. Los quince miembros del máximo órgano de la ONU han estado de acuerdo en la necesidad de poner fin al derramamiento de sangre en el territorio palestino, pero de nuevo han discrepado sobre cómo alcanzar el cese de las hostilidades. Libia ha presentado formalmente, en nombre de la Liga Árabe, una resolución que conmina a Israel a cesar sus actividades militares y poner fin al bloqueo al que somete al territorio palestino. Rice, no obstante, ha aclarado que la verdadera salida al conflicto no pasa por regresar a la situación en que se encontraba Gaza antes el 27 de diciembre, cuando se iniciaron las hostilidades. Rice ha opinado que la meta de cualquier acuerdo debe ser "la normalización y estabilización de Gaza", lo que incluye que el control del territorio vuelva a manos de la Autoridad Palestina. Abbas, a favor de la iniciativa egipcia Poco antes, ha sido el turno del presidente de la Autoridad Palestina, Mahmoud Abbas, quien también ha dado su respaldo explícito a la iniciativa egipcia. Abbas ha expresado su "respaldo" al plan de alto el fuego esbozado por Mubarak en consonancia con el presidente francés Nicolas Sarkozy. "Expreso mi apoyo al plan puesto en marcha hoy por el presidente Mubarak y el presidente Sarkozy", ha dicho el líder de la Autoridad Palestina, que ha acudido a la ONU para presentar un proyecto de resolución con el que poner fin a la ofensiva israelí en Gaza. El ministro de Exteriores francés, Bernard Kouchner, ha sido el encargado de presentar la propuesta mediadora de Egipto y Francia en la ONU. El jefe de la diplomacia francesa ha insistido en que "la prioridad inmediata es detener la violencia". Así, ha solicitado el apoyo de los quince miembros del Consejo de Seguridad a "estos esfuerzos prometedores y todos los países de la región deben asistir y contribuir a ellos". El secretario general de la ONU, Ban Ki-moon, también ha expresado su respaldo a la propuesta de Mubarak y Sarkozy "para salir del punto muertos en el que nos encontramos". La embajadora de Israel ante Naciones Unidas, Gabriela Shalev, ha dicho que acoge "muy seriamente" la iniciativa auspiciada por El Cairo pero no ha querido aclarar si Tel Aviv dará finalmente su visto bueno a ese cauce diplomático. "Estoy segura de que se tendrá en cuenta y habrá que esperar para ver si finalmente es aceptada", ha dicho Shalev a los periodistas. ¿Qué propone Egipto? El Cairo propone un cese de las hostilidades seguido del inicio de reuniones para llegar a acuerdos de largo recorrido incluido el fin del bloqueo sobre Gaza. El presidente egipcio Hosni Mubarak ha presentado su propuesta en una breve comparecencia después de mantener una reunión con Sarkozy, que también mantiene un papel activo en la búsqueda de una solución a la crisis, en el balneario de Sharm el-Sheikh. Con todo, el plan no hace mención a muchos de los elementos que fuentes diplomáticas aseguran que estaban bajo discusión, como el despliegue de una fuerza internacional que impida a Hamás rearmarse, tal y como exige Israel para garantizar que no habrá nuevos ataques con cohetes contra su territorio. Mubarak no ha explicado qué papel exacto jugará el movimiento islamista que gobierna Gaza en las charlas que propone. La propuesta, tal y como ha sido enunciada por Mubarak, contiene los siguientes puntos: 1) Israel y las facciones palestinas deben de acordar de inmediato un alto el fuego por un tiempo limitado, que permita abrir con seguridad un corredor humanitario para que llegue la ayuda a Gaza y que de tiempo a Egipto para continuar con sus esfuerzos de lograr un alto el fuego duradero. 2) Egipto convocaría a israelíes y palestinos a un encuentro urgente en el que se pudiera llegar a acuerdos que garanticen que la actual escalada de violencia no vuelva a repetirse. Además, dichos acuerdos deberían desembocar en la protección de las fronteras, la reapertura de los pasos fronterizos y la suspensión del bloqueo. 3) Las autoridades de El Cairo invitan también a la Autoridad Palestina y al resto de facciones palestinas a que se unan a los esfuerzos de Egipto en la búsqueda de un acuerdo que logre la reconciliación nacional Sri Lanka Jan 5th 2009 THE long conventional war in Sri Lanka, pitting the Sinhalese-dominated government against the vicious rebels of the Liberation Tigers of Tamil Eelam (LTTE), who have been fighting for a separate homeland for the Tamil minority, is almost over. On Monday January 5th the army was reported to be bombarding the LTTE’s remaining scrap of territory in north-eastern Sri Lanka, after last week taking the rebel capital of Kilinochchi, which the LTTE ruled for a decade of its 25-year armed struggle. This last battle may be bloody. On Sunday the rebels claimed to have killed 53 soldiers near Mullaitivu, the last big rebel-held town, and the alleged refuge of Velupillai Prabhakaran, the LTTE’s feared leader. Both sides have predicted that the rebels will continue to wage a guerrilla campaign after their last battlefield defeat. But the government hopes that by killing or capturing Mr Prabhakaran it may at least curtail the conflict. Fearing a terrorist reprisal from the Tigers—who have become perfectors of the suicide bomb-blast—it has tightened security measures in Colombo, the capital, and forced all ethnic Tamils in the city to be registered. The government has been itching to celebrate its army’s success: on Monday it held a day of national festivities to commemorate the Tigers’ defeat. Such eagerness is understandable. Its two-and-a-half-year offensive (although the government only formally ended a 2002 ceasefire agreement with the rebels a year ago) has been much criticised abroad. The war has been marked by appalling human-rights abuses by both sides, including hundreds of disappearances and alleged murders of Tamil youths by government agents. More than 200,000 people have been displaced by fighting in the LTTE’s former northern fief, and the government has stymied aid agencies in efforts to bring relief. By barring journalists from the war-zone—and denying many foreign reporters access to the country—the government has also earned itself bad press. Most observers of Sri Lanka’s ethnic conflict, which has cost over 70,000 lives, calculate that it will not be ended without significant concessions to the desire of many Tamils for autonomy or a separate state. Their grievances, made worse by decades of bullying rule by the Sinhalese majority, have underpinned the appalling LTTE’s existence. Yet the government of Mahinda Rajapaksa, a coalition which includes some extreme Sinhalese chauvinists, seems reluctant to grant any new concessions to marginalised Tamils. Even the existing provisions for modest regional autonomy in Sri Lanka’s constitution have never been honoured. Perhaps, when the gunfire dies down, Mr Rajapaksa may reconsider this position; though it seems unlikely. His tough line on the Tamils, and conduct of the war, has made him extremely popular in Sri Lanka. He can take satisfaction from the army’s successes, which appear to have redressed years of incompetent campaigning against the Tigers, including many spectacular reversals. Mr Rajapaksa trumpeted the capture of Kilinochchi, the LTTE’s administrative centre, from which as recently as 2006 it exerted control over almost a third of Sri Lanka, as an “unparalleled victory”. In a tightly controlled tour of Kilinochchi, the army showed a party of journalists what remained of the town: buildings smashed by artillery fire; a vast LTTE cemetery; and a score of women, children and old men. The rest of the town’s population, they said, had been forcibly marched into the jungle with the rebels for use as a human shield, the army claimed. The rebels, of course, say that the town’s populace had chosen to accompany them to the war-zone. It remains unclear how many civilians are now caught between the army and the rebels, or how many Tigers are still alive. Des écoles prises pour cibles. Les combats, qui se déroulent désormais dans le centre de la bande de Gaza, se sont poursuivis, mardi 6 janvier. Le bilan a encore été revu à la hausse, atteignant 660 morts et 2 950 blessés côté palestinien depuis le 27 décembre, suivant des sources médicales palestiniennes. Dans une bande de Gaza "coupée en deux", selon l'expression du ministre de la défense Ehoud Barak, des affrontements ont eu lieu dans les quartiers de Zeitoun, Choujaïya et Touffah à Gaza, mais aussi dans les zones urbaines du nord et du sud. Côté israélien, un militaire a été tué, mardi, portant à six le nombre de soldats israéliens tués dans les opérations. (Lire le cadrage Combats dans la ville de Gaza) Les attaques les plus sanglantes ont visé trois écoles gérées par l'agence de l'ONU d'aide aux réfugiés (Unrwa), où entre 30 et 40 Palestiniens, dont un nombre indéterminé de civils, auraient été tués. A Jabaliya, un bâtiment de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), sur lequel flottait le drapeau de l'ONU selon des responsables onusiens, a été attaqué, faisant au moins 30 morts selon les Nations unies. Cinq autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques contre deux écoles de l'ONU à Gaza et Khan Younès. Dans le cas de la première école, l'armée israélienne s'est défendue en expliquant qu'elle répondait à des tirs d'obus depuis l'école, que les explosions ayant suivi sur le site n'étaient "sans commune mesure avec l'artillerie utilisée" et a rappelé que le Hamas "a disposé des installations militaires, et des dépôts d'armes dans des zones civiles". (Lire les témoignages "Nous vivons cette agression comme une punition collective") "Il s'agit d'une tragédie horrible ici, qui empire à chaque instant. Les gens affluent constamment avec plus de blessures. C'est incroyable, a réagi John Ging, le chef des opérations de l'Unrwa à Gaza. Tout le monde est terrorisé et traumatisé car il n'y a plus de refuge pour fuir les violences". Des propos extrêmes repris par d'autres organisations humanitaires présentes à Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) parle d'"une crise totale et de grande ampleur". L'ONG israélienne Physicians for Human Rights (PHR) a accusé l'armée israélienne de prendre délibéremment pour cible les équipes médicales venant en aide à des blessés."Nous ne pouvons pas faire sortir les ambulances parce qu'on nous tire dessus avec des hélicoptères Apache", explique l'ONG. Pessimisme à l'ONU. L'activité diplomatique internationale pour tenter d'obtenir un cessez-le-feu, ou du moins une trêve humanitaire, se heurte toujours à refus catégorique israélien. A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU se préparait à se réunir à l'appel des pays arabes, dans la soirée de mardi, pour évoquer le conflit, mais la perspective d'un texte contraignant pour Israël apparaît de plus en plus difficile (Lire l'article Projet de résolution arabe au Conseil de sécurité de l'ONU). Washington assure que la présence de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice"signale que nous déployons tous les efforts diplomatiques possibles (...) selon les termes que nous avons énoncés", a expliqué le porte-parole, Sean McCormack. Selon lui, la réunion bilatérale, prévue mardi, entre Mme Rice et le président palestinien Mahmoud Abbas, en présence d'un représentant turc, sera autrement plus importante. Officellement, les Etats-Unis s'en tiennent à la ligne dictée par le président George W. Bush, à savoir le refus de tout cessez-le-feu qui ne garantirait pas que le Hamas ne reprenne ses tirs de roquettes (Voir la vidéo Bush : "Je comprends qu'Israël veuille se protéger). "Nous voulons parvenir à un cessez-le-feu durable le plus vite possible, et si c'était immédiat, nous trouverions cela certainement bienvenu", a expliqué la Maison Blanche, réfutant que l'emploi du mot immédiat employé dans la journée par le département d'Etat signifie un changement de langage de la part de l'administration américaine. Les autres exigeances américaines, également demandées par Israël, sont la fin du trafic d'armes par les tunnels entre l'Egypte et la bande de Gaza et un retour à l'accord de 2005 sur l'ouverture des frontières, précise la porte-parole Dana Perino. Ces trois points devraient être évoqués par lors de ses consultations à New York. Enfin, critiqué pour son absence de réaction, Barack Obama, qui sera investit le 20 janvier, s'est t dit"profondément préoccupé", assurant qu'il "aura beaucoup de choses à dire sur le sujet" après cette date. Pourtant, le président français s'est dit optimiste sur l'obtention rapide d'un cessez-le-feu, a tel point qu'il a ajouté une étape à son voyage, une deuxième visite en Egypte pour discuter une seconde fois avec le président Hosni Moubarrak. "Je suis persuadé qu'il y a des solutions, on n'en est pas loin. Il faut simplement qu'un des acteurs commence pour que ça aille dans le bon sens.(...) Si chacun attend que ce soit l'autre qui fasse le premier pas, eh bien voilà, il y a des drames, des drames et encore des drames. Quand il y a des drames, il y a de la haine. Et quand il y a de la haine, il y a encore plus de violence", a-t-il estimé. La présence d'une délégation du bureau politique du Hamas au Caire témoigne d'ailleurs d'une reprise de dialogue entre le mouvement islamiste et les autorités égytiennes. If I were writing a book, this would be an insert -what is making headlines everywhere? Violence. Well, like I said earlier. My emotions are becoming more and more raw. This escalation of violence is horrific. It deeply saddens me inside to know that with such priviledged information available, this sort of thing still exists in our world. El plan egipcio para un alto el fuego en Gaza recibe el apoyo de EE UU y Abbas en la ONU
Mubarak y Sarkozy pactan una solución de urgencia para frenar los combates en la franja.-Israel valora positivamente la iniciativa aunque elude dar su apoyo
Israel bombardea dos escuelas regentadas por la ONU en Gaza
VIDEO - AGENCIA ATLAS - 06-01-2009
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The Tigers' last stand
From Economist.comDriven from their northern headquarters, Sri Lanka's Tamil rebels face defeat
Les combats continuent à Gaza et la diplomatie cale
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Sarkozy toujours au Proche-Orient. Sur un autre front diplomatique, le président françaisNicolas Sarkozy a continué son voyage éclair dans la région, rencontrant le dirigeant syrienBachar Al-Assad avant de se rendre au Liban pour présenter ses voeux aux casques bleus français. A Damas, le chef de l'Etat français a estimé qu'Al-Assad "peut jouer un rôle". "Il doit convaincre le Hamas de faire le choix de la raison, de la paix et de la réconciliation", a-t-il poursuivi (Lire le compte-rendu Sarkozy a appelé la Syrie à faire pression sur le Hamas). Principal artisan du retour de la Syrie sur la scène internationale, M. Sarkozy compte sur l'aide du numéro un syrien pour faire pression sur le chef politique du Hamas Khaled Mechaal, résidant en Syrie. Une initiative que Washington a visiblement désapprouvé. "Nous n'avons pas jugé constructives ou utiles des discussions avec les Syriens. Si le président Sarkozy réussit à obtenir de la Syrie qu'elle cesse de soutenir le Hamas ou le Hezbollah, ce serait bien", a expliqué la Maison Blanche.
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